Robot conseiller plus gestionnaires de fortune, l’équation gagnante ?
Pour un observateur avisé des fintechs, il ne fait aucun doute qu’après le secteur des paiements, celui des robo advisors est aujourd’hui le plus actif. Dans ce contexte, MyPrivateBankingResearch a réalisé une étude particulièrement intéressante sur la stratégie hybride qui consiste à associer robo advisor et gestionnaires de fortune traditionnels.
L’étude se focalise sur le développement récent d’une stratégie combinant robo advisor et gestionnaires de fortune. Cette stratégie est l’oeuvre de d’acteurs institutionnels classiques qui développent leurs propres robo advisor en soutien de leurs gestionnaires ou qui s’associent avec des startups ayant développé de tels « robots conseillers ».
Cette stratégie diffère de celle plus classique qui joue la segmentation de la clientèle – aux plus fortunés les conseillers, aux moins fortunés le robot conseiller ! – avec la particularité de s’adapter aussi très bien aux HNWI ou UHNWI.
Les projections de MyPrivateBankingResearch donnent l’avantage à la stratégie hybride, avec 10% de part de marché à horizon 2025 face à 1,6% pour les robots conseillers « purs ».
