Wa !, le portefeuille numérique de BNP Paribas et Carrefour
Le Crédit Mutuel-CIC s’était lancé il y a deux avec Fivory dans l’aventure du « commerce connecté ». BNP Paribas lui emboîte le pas avec un partenariat avec Carrefour, autour d’une solution de paiement mobile baptisée « Wa ! » et intégrant les services de fidélité, les coupons et autres offres promotionnelles.
Pour utiliser ce portefeuille numérique, le client doit télécharger une application sur son mobile, communiquer son email, ses nom et prénoms ainsi que les cartes bancaires qu’il souhaite pouvoir utiliser.
A la caisse d’un magasin Carrefour, le client activera l’application qui affichera un code-barres que l’hôtesse de caisse scannera avec sa douchette. Cela permettra immédiatement de prendre en compte les promotions auxquelles il est éligible. Il finalisera la transaction en composant son code numérique à 4 chiffres.
En ligne, le processus sera plus simple, puisqu’il suffira au client de sélectionner le bouton Wa ! pour régler ses achats.
En test depuis cinq mois par un groupe de salariés de BNP Paribas et Carrefour, un pilote sera lancé à la rentrée prochaine en Ile de France, dans une dizaine de magasins de Carrefour et quelques boutiques des galeries commerciales de l’enseigne.
Le déploiement généralisé est prévu au début de l’année prochaine. A cette occasion, BNP Paribas espère nouer d’autres partenariats avec des grandes surfaces ou des enseignes spécialisées, une nécessité pour garantir et accélérer son adoption.
Pour enrichir les services fournis par la plateforme, un hackaton sera organisé avec des start-up lors du Salon Viva Technology, organisé du 29 juin au 1er juillet par Publicis et Les Echos.
Cette nouvelle application ne se positionne pas comme une concurrente de PayLib, que BNP Paribas soutient toujours, et qui reste centrée sur le paiement. Elle se rapproche plutôt de Fivory, qui elle aussi joue la carte des services et des avantages liées aux achats dans des enseignes partenaires.
A l’étranger, on pourrait faire le lien également avec la démarche d’Acorns dont nous vous parlions précédemment (voir Found Money by Acorns : et si votre enseigne favorite abondait vos placements ?).
